Demain on vote! Article du Ouest France le 13/03/10

Publié le par UNEF Le Mans


L'Unef veut défendre les droits des étudiants - Le Mans

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Les élections étudiantes, c'est le 16 mars. Les candidats de l'Union nationale des étudiants de France avancent leurs propositions. Pour l'organisation des examens et la défense du service public d'enseignement.

 

« À la différence de certains syndicats étudiants qui envoient des Parisiens quelques semaines avant les élections, nous, on est là toute l'année. Alors, les problèmes, on les connaît ! » Et à écouter Benjamin Sainty, président de l'Unef et candidat aux élections du conseil d'administration de l'université du Maine, des problèmes, il y en a.

« Le service public est attaqué avec des moyens en baisse et la mise en concurrence des universités » assure-t-il. Citant les « fermetures de parcours », alors que leur ouverture a été annoncée sans réserve et que des étudiants sont venus spécialement pour cela. Des exemples ? Le parcours finances en L3 maths, le M2 recherche en droit public ou le M1 Staps sport adapté.


Autre conséquence : les parcours « imposés » aux étudiants pour éviter des fermetures. « Les premiers arrivés sont les premiers servis, il n'y a plus de tolérance. Ça peut avoir des conséquences pour la suite des études quand on ne peut choisir son parcours... »


Des matières payantes ?

Et oui. Quand c'est 20 € pour la musique, le dessin ou le sport, ça passe. « Mais 175 € pour un semestre de cours de japonais ou de russe assurés par le Cuep », ça fait tousser (1).


Une sélection en fin de licence ?

L'Unef vient de l'apprendre : « C'est une menace qui pèse sur ceux qui voudraient poursuivre en M1. Alors que jusqu'alors, la sélection ne se fait qu'au niveau du M2 ».


Une charte des examens

La neige en janvier a perturbé des examens. Certains étudiants n'ont pas pu se déplacer. « On a réussi à leur obtenir une session balai, juste après. On aimerait ne pas avoir à batailler pour cela et que ça devienne automatique ». En clair : possibilité de passer ses examens quand on a été malade, sans devoir attendre la session de rattrapage.

L'Unef réclame aussi une véritable « semaine blanche » (sans cours) avant les sessions d'examens « dans tous les UFR ». Enfin, elle se dit inquiète du projet de réorganisation de l'année universitaire en Sciences, avec le passage de 12 à 16 semaines de cours par semestre, « ce qui reviendrait à supprimer le rattrapage et à instituer le contrôle continu ».


D'ici mardi, la vingtaine de membres actifs de l'Unef va se démultiplier : à la sortie des restaus U., dans les amphis et les couloirs de la cité U. pour inciter les étudiants à aller voter. « Notre légitimité dépendra du nombre d'étudiants qui se mobiliseront ».


(1) La directrice du Cuep précise que les 175 € couvrent 50 heures de cours et que les étudiants s'inscrivent à titre personnel, sans aucune obligation, mais peuvent bénéficier d'une évaluation comptant dans leur formation.

Publié dans Revue de presse

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